La FNPL a rappelé lundi ses positions vis-à-vis des projets de mise en place de systèmes de volumes et de prix différenciés pour les éleveurs, qui « fleurissent » actuellement.
Pour la Fédération des producteurs de lait, si « ces systèmes peuvent effectivement permettre aux éleveurs de participer à certaines opportunité de marchés » de manière volontaire, ils « ne doivent en aucun cas être une façon détournée de réduire le prix payé aux producteurs ».
Pour le syndicat, « faire porter aux producteurs la responsabilité du marché sur une partie du volume implique a contrario plus de visibilité et plus de sécurité sur le volume de base ».
La FNPL estime que « les quotas étant toujours d’actualité, ces systèmes sont pertinents au-delà de la référence du producteur ».
Elle exhorte les entreprises qui souhaitent s’engager avec leurs producteurs dans des prix différenciés, de le faire « avec toute la transparence nécessaire ».
« Les volumes ainsi collectés doivent permettre l’accès à de nouveaux débouchés et, en aucun cas, affecter la valorisation du marché intérieur », martèle la FNPL.
Elle souligne avoir travaillé parallèlement au sein du Cniel, l’interprofession laitière, « afin de trouver les éléments de transparence permettant l’équité de traitement des producteurs, qu’ils soient ou non engagés dans des systèmes de prix différenciés ».
De même, martèle la Fédération des producteurs de lait, « il est impératif de se servir des indicateurs du Cniel en particulier concernant la valorisation beurre-poudre ».
« A la veille de la disparition des quotas laitiers, les contrats auront tous à traiter des volumes et des prix en lien avec les débouchés des transformateurs. La FNPL milite pour que ces systèmes soient simples, transparents et équilibrés », conclut le communiqué.
