Toujours porté par l'espoir d'une union pour renforcer le pouvoir des éleveurs laitiers, l'Office du lait national a invité, comme annoncé, tous les syndicats et associations représentant la profession pour une réunion le 3 avril 2013 dont l'unique objectif était de « définir des positions communes, des positions incontournables, des positions réalistes avec comme seul fond de pensée, le poids et la défense du producteur », indique l'Office du lait dans une « lettre ouverte aux derniers producteurs de lait », diffusée le vendredi 12 avril 2013.
L'organisation déplore que la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait de la FNSEA) et Jeunes Agriculteurs n'aient pas donné suite à cette invitation.
« Au regard de nos participations aux fameuses réunions ministérielles, la FNPL et les JA ont donc bien d'autres desseins qu'une résolution pérenne et efficace du problème laitier. L'obstination à maintenir, avec les industriels, des Organisations de producteurs verticales contre l'avis de tous, confirme nos interrogations », poursuit l'office du lait.
« La stratégie revendicatrice qu'ils nous proposent pour les mois à venir le confirme. Dans un premier temps, focalisation sur la grande distribution, responsable de tous les maux. L'attention est ainsi détournée, occultant le réel responsable, l'industriel privé et coopératif. Ensuite, viendront les actions locales de protestation. Puis des opérations de séduction dans les villes... Et au troisième trimestre un prix du lait qui flambe. Sauf que le subterfuge ne prend plus. Tous les producteurs savent qu'à mi-année le prix du lait va augmenter. Nul besoin d'être économiste reconnu pour s'en convaincre. Les avances de trésorerie remboursables à ce moment précis et les lissages de saisonnalité en sont la preuve. Mais cette augmentation conjoncturelle résoudra-t-elle le problème des élevages laitiers en profondeur ? En aucun cas. Aujourd'hui, il est évident que pour obtenir le prix nécessaire au bon fonctionnement de nos exploitations, ils nous faut absolument changer le système en profondeur. »
« Cette lettre, malgré nos nombreuses tentatives d'ouverture, doit être considérée comme une rupture totale et ferme avec la FNPL et les JA. »
« Nous invitons tous les éleveurs, même s'ils ne souhaitent pas rejoindre nos associations, à faire pression sur leurs représentants. Même si nous ne sommes pas regroupés au sein de la même entité, nous pouvons nous défendre, si toutes les structures parlent d'une seule et même voix. Une voix qui n'a qu'un seul écho, celui des coûts de production et de la rémunération du travail pour un avenir apaisé et durable. »
Bravo, Bravo, Bravo...
lundi 15 avril 2013 - 23h50
des prix, des prix , des prix , des prix à la hauteur des couts de revient intégrand 3000 heures de travail par dont presque la moitié en heures sup....50-60 Euros /Tonne seront nécessaire pour redonner confiance et revenu équitable à nos éleveurs producteurs de lait....Tout le reste est blabla et pipo...