La situation actuelle du secteur laitier « révèle l'impasse politique des organisations de producteurs et de l'interprofession », indique la Confédération paysanne le mercredi 17 avril 2013 dans un communiqué. Le syndicat demande aux pouvoirs publics et aux responsables politiques de « reprendre leur place dans la gestion de la filière laitière dans le cadre d'une organisation présidée par le ministère de l'Agriculture, afin que les producteurs puissent être respectés et rémunérés ».
« Depuis des mois, les analystes économiques nous rebattent les oreilles avec la flambée des produits industriels (beurre, poudre) sur les marchés internationaux. Malgré cela, les transformateurs de lait nous annoncent un prix payé au mois d'avril de 285 euros les 1.000 litres. De qui se moque-t-on ? », détaille la Confédération paysanne.
« Depuis des mois, les responsables politiques et les transformateurs nous assènent leurs certitudes sur la régulation du marché qui viendrait compenser la fin des quotas laitiers. Quand le marché est à la baisse, la régulation se fait automatiquement et rapidement ; quand le marché est à la hausse, nous voyons bien qu'il n'y a rien d'automatique, et que seul le rapport de force des producteurs face aux entreprises peut faire évoluer les choses. De qui se moque-t-on ? »
« Dans le même temps, ces mêmes industriels nous proposent des avances de trésorerie de 15 à 30 euros les 1.000 litres, remboursables à l'automne. Depuis les plans de trésorerie sous Sarkozy, les producteurs n'en veulent plus. Et ces avances de trésorerie sont bien la preuve qu'ils peuvent payer le litre de lait à un meilleur prix », explique encore la Confédération paysanne.
tous menteurs et voyous
vendredi 19 avril 2013 - 10h49
que ce soit les industriels et encore plus les coops,ce sont tous des menteurs et des voyous,qui ne cherchent qu'une chose ,c'est de semer la zizanie et le malaise chez les agriculteurs en général ! il est également vrai que s'ils peuvent aujourd'hui accorder (comme une aumône) une avance de 15 à 30 euro qu'il faudra leur redonner dans 3/4 mois ,alors c'est la preuve qu'ils ont la finance pour et que ceci est bien une preuve de mauvaise volonté de payer mieux le lait. Ce n'est pas 2 ou 3 cents qu'il faut ,mais au moins 8 cents pour que les producteurs aient au moins un semblant de revenu ...