A l'issue de la table ronde sur la filière laitière du 10 octobre 2013, la Confédération paysanne a indiqué, dans un communiqué, qu'elle « reste persuadée de l'inutilité des outils du « paquet lait » (contrats producteurs/industriels et organisations verticales de producteurs) mis en place par le précédent ministre. La nécessité d'un médiateur pour faire appliquer une hausse des prix aux producteurs au printemps le confirme. D'autres outils sont indispensables pour garantir un prix rémunérateur à la production. »
« Si les marchés des produits laitiers (beurre, poudre) sont actuellement bien orientés et doivent nécessairement aboutir à une hausse du prix payé aux producteurs, ils peuvent se retourner très rapidement, notamment par une reprise de la production en Nouvelle-Zélande vu l'étroitesse de ce marché (7 % du lait produit en Europe représente 30 % du marché mondial). »
« La Confédération paysanne reste persuadée :
- du nécessaire maintien de la valorisation de la production sur le marché intérieur, celui-ci devant prendre en compte les coûts de production des éleveurs ;
- de la nécessaire gestion des volumes après la disparition des quotas en 2015 pour ne pas se retrouver dans la situation de la filière du lait de chèvre avec un prix qui s'écroule, la disparition de nombreux producteurs au point qu'il faut désormais importer ;
- de la nécessaire modification du fonctionnement de l'interprofession laitière pour aboutir à des rapports constructifs dans l'ensemble de la filière », conclut le communiqué.