accueil  Accueil / Actualités / Lait de consommation : 1 emploi sur 5 menacé chez les industriels

Lait de consommation

1 emploi sur 5 menacé chez les industriels

Publié le vendredi 10 juillet 2015 - 12h51

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
Photo : Thiriet
Photo : Thiriet

Jeudi soir, le Syndilait a de nouveau tiré la sonnette d'alarme concernant l'état de santé des fabricants de lait de consommation. « La seule solution [...] consiste à mobiliser tous les acteurs, y compris les acheteurs de la grande distribution, les consommateurs et les pouvoirs publics, autour du patriotisme économique. Il est indispensable que tous les acteurs privilégient [... le] lait collecté et conditionné en France. »

 

Ce n'est pas la première fois que le syndicat, qui regroupe les fabricants de laits de consommation liquides, alerte sur les difficultés des opérateurs français. Il considère aujourd'hui que la situation des laiteries est devenue « intenable ». Il pointe du doigt l'augmentation des importations, citant le chiffre de 63 % pour la période de mars-avril 2015 comparée à celle de 2014, et de 49 % depuis le début de l'année.

 

 

Une sous‐activité moyenne des sites de l'ordre de 20 %, voire de 35 %

 

Bilan, selon le Syndilait, « depuis quelques semaines, une sous‐activité moyenne des sites de l'ordre de 20 %, voire de 35 % pour certains. L'emploi de près de 5.000 acteurs du secteur, soit 20 % des 24.000 emplois générés par la filière, est en jeu à court terme. Certains sites ont déjà pris la décision de mettre en œuvre du chômage technique depuis quelques jours. On s'achemine également vers des destructions massives de lait collecté. »

 

Face à ce lait venu principalement de la Belgique, de l'Allemagne et depuis peu de l'Espagne, le Syndilait remet en avant le logo collectif « Lait collecté et conditionné en France » qu'il a lancé au début de l'année. « Ce logo permet d'identifier clairement le lait français et de favoriser son achat, plaide-t-il. Aujourd'hui, ce logo peut aider la filière à s'en sortir, à la seule et unique condition que tout le monde joue le jeu. »

 

Le Syndilait en appelle au patriotisme économique. Il dénonce la « vision à court terme » de certaines enseignes de la distribution « qui continuent d'importer massivement et osent exprimer qu'elles comprennent la détresse des éleveurs ! » Il vise les grossistes qui approvisionnent la restauration hors foyer. il demande aussi à l'Etat « d'intervenir en urgence afin de faciliter l'achat français, notamment, mais pas seulement, dans le secteur de la RHF ».

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK