Au terme de ses rencontres, le vendredi 31 mai 2013, avec « les principaux acteurs de la filière du lait de chèvre », le médiateur des relations commerciales agricoles a recommandé « une hausse technique du prix du lait payé au producteur de 60 €/1.000 l par rapport aux conditions d'achat actuelles propres à chaque industriel ». La Fnec « se félicite » d'un tel résultat.
Le médiateur souhaite que cette « hausse technique » s'applique « dans les meilleurs délais et au plus tard avant le 1er juillet 2013 jusqu'au 28 février 2014, correspondant au terme légal pour les négociations commerciales au titre de l'année 2014 ».
Le médiateur insiste aussi sur le fait que cette hausse « a vocation à être intégrée dans le prix du lait retenu comme base de départ des négociations commerciales 2014 ». Il invite « les parties prenantes à mettre en œuvre sans tarder cette hausse pour les produits transformés [...] sur la base de coefficients de transformation du lait définis de façon bilatérale entre industriels et enseignes de distribution. »
Des hausses de prix « indispensables » (Fnec)
La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) « se félicite de l'aboutissement de cette médiation, fruit de la mobilisation de tout notre réseau depuis plus de huit mois ».
Dans un communiqué du 31 mai, la Fnec « appelle maintenant les entreprises à appliquer sans faille et sans délai les recommandations du médiateur ».
« Ces hausses de prix du lait sont indispensables pour faire face à l'augmentation sans précédent des coûts de production, dans des élevages déjà mis à mal par trois années de crise historique pour notre filière », rappelle Jacky Salingardes, président de la Fnec.
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