accueil  Accueil / Actualités / Lait de chèvre : lueur d'espoir dans le Poitou-Charentes

Lait de chèvre

Lueur d'espoir dans le Poitou-Charentes

Publié le mardi 04 juin 2013 - 18h45

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les éleveurs de chèvre ont pique-niqué le 29 mai 2013 devant les portes du site d'Eurial à La Crèche, dans les Deux-Sèvres, à l'appel des syndicats caprins. La manifestation n'était pas aussi géante qu'annoncé, puisqu'ils n'étaient qu'une soixantaine. Mais trois ans de mobilisation incessante pour rappeler la crise que traverse leur production sans aucune retombée concrète a fini par épuiser même les plus motivés.

 

Depuis des mois, les producteurs demandent une revalorisation du prix du lait de 120 €/1.000 l, la seule façon selon eux de pouvoir reprendre pied. François Bonnet, président de la Fédération régionale (Poitou-Charentes et Vendée) des syndicats caprins (Fresyca), a rappelé les baisses successives, 40 €/1.000 l en 2011, autant en 2012, tandis que les coûts de production augmentaient dans le même temps de 80 €/1.000 l.

 

Des éleveurs baissent les bras et cessent l'activité. Ils auraient été 25 l'an dernier sur le seul département des Deux-Sèvres. Les effets sur la collecte sont désastreux : elle a chuté de 15 % en un an dans la région, tandis que les importations en provenance de l'Espagne et des Pays Bas progressaient de 46 %. Une situation que les éleveurs jugent aberrante.

 

C'est dans ce contexte plus que morose que sont tombées les recommandations du médiateur du ministère de l'Agriculture : une augmentation du prix payé aux éleveurs de 60 €/1.000 l. Un montant qui serait permis par l'acceptation par la grande distribution d'une hausse des prix à la consommation.

 

Même si la somme avancée ne représente que la moitié de ce que demandent les éleveurs, l'annonce a fait l'effet d'une bouffée d'oxygène. « C'est une avancée significative et une reconnaissance de la crise par le ministère », observe-t-on à la Fresyca. Terra Lacta s'engage à respecter la consigne et accordera dès juillet une augmentation de 30 à 40 €/1.000 l, puis davantage à la fin de l'année pour atteindre sur neuf mois les 60 € demandés par le médiateur.

 

Cependant, les producteurs restent circonspects. En effet, selon des rumeurs persistantes, d'autres laiteries n'auraient pas l'intention de rétrocéder aux éleveurs ce geste des GMS, mais compteraient en conserver une partie. S'il en était ainsi, cela pourrait réveiller à nouveau leur colère.

 

Myriam Guillemaud


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK