Le Bipe, société de conseil en stratégie, et le Groupe Avril, anciennement Sofiproteol, ont réalisé une étude portant sur la capacité des filières des oléoprotéagineux à satisfaire les demandes mondiales en huiles et protéines à l'horizon de 2030. L'étude a ainsi évalué la hausse de la demande en huiles végétales et en protéines. En voici les principaux résultats.
La demande en huiles végétales augmenterait de 39 % principalement en Chine, en Afrique subsaharienne et en Inde. Quant aux protéines, l'augmentation atteindrait 43 % pour les protéines végétales, notamment en Afrique subsaharienne et en Inde et 33 % pour les protéines animales, principalement en Chine. La consommation de viande atteindra 380 millions de tonnes en 2030, générant une croissance de 53 % de la demande mondiale en tourteaux d'oléagineux pour l'alimentation animale.
Face à cette demande en croissance, l'offre en huile répondra aux besoins alimentaires. Néanmoins, l'augmentation de la consommation de viandes sera freinée par la capacité d'offre en tourteaux. Elle ralentira à partir de 2020 car elle sera contrainte par la capacité d'offre en tourteaux d'oléagineux.
Hausse des surfaces
D'après l'étude, la surface mondiale de terres arables augmentera de 3,4 % par rapport à son niveau de 2010, pour atteindre 1.586 millions d'hectares en 2030, et se traduira au niveau régional par une réduction des surfaces cultivées en Amérique du Nord et en Europe, ainsi qu'une augmentation en Amérique latine, en Afrique subsaharienne et en Asie. Par ailleurs, le Bipe estime qu'en 2030, un hectare cultivé permettra de nourrir en moyenne 5,3 personnes, contre 4,5 en 2010 et 2,3 en 1960.
Absorber la surproduction
L'offre en huiles végétales sera supérieure à la demande alimentaire. Le surplus sera dirigé vers la production de biodiesel et vers la chimie renouvelable visant à remplacer les matières premières plastiques fossiles. Les usages liés aux énergies et à la chimie renouvelables sont ainsi évalués à 10 % de la demande totale.
en france
jeudi 19 mars 2015 - 19h12
on ne veut pas produire de proteine, on fait tout pour ne pas en produire, on penalise ceux qui en produisent. et on s'etonne de perdre les marches et d'être obligés d'achetr à l'exterieur.