Le virus de la grippe aviaire H7N9 a au total fait 16 morts en Chine, avec deux nouveaux décès signalés mardi à Shanghai, a annoncé l'agence de presse d'Etat Chine nouvelle.
Les autorités ont confirmé que 77 personnes avaient été contaminées dans ce pays depuis qu'elles ont annoncé il y a deux semaines que le H7N9, qui jusque-là n'avait touché que des oiseaux, avait été détecté sur des êtres humains.
Dimanche, Chine nouvelle avait fait état de la propagation de la maladie à une nouvelle province du centre de la Chine, le Henan, à la suite de son apparition la veille à Pékin.
Tous les autres cas n'avaient auparavant concerné que Shanghai et trois provinces de l'est. Trente cas au total ont été signalés à Shanghaï dont 11 ont été mortels, selon l'agence Chine nouvelle.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la semaine dernière qu'il n'y avait « aucune indication » d'une transmission d'homme à homme du virus.
Mais le fait que de nombreuses volailles porteuses du virus ne présentent pas de symptômes pathologiques complique la détection des voies de transmission de la maladie.
Les mégapoles de Pékin et de Shanghai, qui comptent chacune plus de 20 millions d'habitants, ont pris des mesures pour tenter de circonscrire la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine.
Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles.
Une mission d'experts de l'OMS se rendra en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé.