La Chine a annoncé mardi que la souche H7N9 de la grippe aviaire s'était propagée à une nouvelle province de l'est du pays, où un homme de 36 ans est devenu le 105e cas officiellement infecté par le virus.
Cette dernière victime est un habitant de la ville de Zaozhuang, dans la province du Shandong, a indiqué cette municipalité sur son site internet. Au total, 105 personnes ont été infectées en Chine par le virus H7N9, parmi lesquelles 21 sont mortes, selon le dernier bilan officiel.
Depuis que Pékin a rapporté, le 31 mars dernier, le décès de deux personnes infectées par la souche H7N9, dont on ignorait jusque-là qu'elle pouvait se transmettre à l'homme, la vaste majorité des contaminations ont été enregistrées dans l'est de la Chine.
Dans le détail, malgré les efforts des autorités, le virus H7N9 s'est propagé dans au moins cinq provinces et deux métropoles majeures, Pékin et Shanghai, du pays le plus peuplé du monde. Même si la progression est lente, de nouveaux cas sont annoncés chaque jour.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, vendredi à Pékin, étudier le cas de foyers familiaux (plusieurs contaminations dans une même famille) tout en se voulant rassurante sur un risque de transmission interhumaine du virus H7N9.
Une équipe de quinze spécialistes étrangers, sous l'égide de l'OMS, a tenté cette semaine en Chine de réunir des informations sur le H7N9.
Comme pour la souche H5N1 de la grippe aviaire, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie.