Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat, a qualifié ce jeudi 11 avril 2013 d'« assez exceptionnelle » la situation créée par le virus H7N9 de la grippe aviaire en Chine, car sa détection est « très difficile » sur les volailles.
« Selon l'information disponible aujourd'hui, nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave » pour les personnes infectées, a déclaré le Dr Vallat, cité dans un communiqué.
L'OIE, basée à Paris, précise que, selon les rapports officiels transmis par les autorités vétérinaires chinoises, « les volailles testées comme positives à la présence du virus influenza A(H7N9), et suspectées d'être à l'origine des cas humains recensés, ne montrent pas de symptômes visibles ». Cette situation « rend la détection de ce virus très difficile » sur les volailles, ajoute l'OIE.
L'organisation indique par ailleurs que « la disponibilité d'un vaccin efficace pour protéger les volailles du virus A(H7N9) en quantités appropriées pourrait prendre quelque temps ».
« A la date d'aujourd'hui, huit foyers d'influenza aviaire faiblement pathogène A(H7N9) ont été notifiés » sur des pigeons et des poulets présents sur des marchés, « tous situés à Shanghai et dans des provinces voisines », indique l'OIE. Le virus a fait un dixième mort, jeudi à Shanghai, a indiqué la municipalité.