accueil  Accueil / Actualités / Glyphosate : Monsanto n'accepte pas la décision de Ségolène Royal

Glyphosate

Monsanto n'accepte pas la décision de Ségolène Royal

Publié le vendredi 26 juin 2015 - 14h00

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le groupe américain de semences transgéniques et d'agrochimie Monsanto n'accepte pas la décision de Ségolène Royal d'interdire dès le 1er janvier 2016 la vente en libre-service aux particuliers des herbicides contenant du glyphosate, dont le Roundup.

 

« Il n'y a aujourd'hui aucune raison légitime qui puisse justifier une telle décision. Aucune nouvelle donnée scientifique ou technique ne permet de remettre en cause l'homologation du produit et sa commercialisation », a indiqué vendredi un des dirigeant du groupe, Didier Charrier, interviewé sur France Info. La ministre de l'Écologie avait annoncé, la semaine dernière, qu'un « amendement à la loi de transition énergétique interdirait le glyphosate en vente libre au 1er janvier 2016 ».

 

« Les discussions sont en cours au sein de l'interprofession [...] pour une mise en œuvre potentielle de la vente sous clé, au comptoir, et plus en libre-service, de l'ensemble des produits à destination des jardins à compter du 1er janvier 2018 », a expliqué M. Charrier, ajoutant que « rien ne justifie à ce jour un tel empressement ».

 

« Ces déclarations nous ont surpris par rapport au fait de voir une entreprise pointée du doigt avec autant de véhémence, pour des raisons qui sont de notre point de vue totalement injustifiée », a-t-il indiqué, s'étonnant de voir le Roundup mis en avant alors qu'il existe « plus de 180 produits » à base de glyphosate utilisés par les jardiniers sur le marché.

 

Monsanto conteste également l'évaluation qui a été faite par le CIRC du caractère cancérigène du glyphosate : « Nous considérons que cette évaluation a été faite sans prendre en compte l'intégralité des données qui sont à ce jour existantes », selon M. Charrier.

 

Le glyphosate et les insecticides malathion et diazinon ont été classés en mars cancérogènes « probables chez l'homme », même si les « preuves sont limitées », par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK