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Génétique animale

Cinq structures signent la création d'une entreprise de sélection limousine

Publié le jeudi 26 février 2015 - 10h24

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Créalim, génétique animale, insémination artificielle, Limousin, sélection animale

Trois coopératives d'insémination actives dans la sélection limousine, Evolution et le Herd-book limousin s'unissent pour faire évoluer l'organisation de la sélection des taureaux d'insémination artificielle.

 

C'est au cœur du hall 1 de la Porte de Versailles, au Salon international de l'agriculture, que cinq structures actives dans la génétique limousine ont signé la création d'une nouvelle entreprise de sélection, le 25 février. Baptisée Créalim, l'entité réunit le groupe Altitude, la Coopérative d'élevage du Sud-ouest (Coopelso), la Coopérative d'insémination animale et d'élevage du Limousin (CIAEL), Evolution et le Herd-book limousin. « Cela fait des années que le Herd-book limousin souhaite voir apparaître une telle entreprise de sélection », lance Bernard Roux, le président de France Limousin testage.

 

500.000 doses par an

 

Les cosignataires espèrent donner une nouvelle impulsion à l'organisation de la sélection des taureaux d'insémination et aux orientations de la race. « Ce projet va nous permettre de partager nos innovations et les enjeux stratégiques pour retrouver les pleins pouvoirs de la sélection limousine, avec un objectif essentiel qui reste le revenu de l'éleveur, explique René Garrigues, le président de Coopelso. Dans notre métier, nous ne pouvons pas rester seuls dans notre coin. » Créalim mise aussi sur son développement à l'export. Elle vise la diffusion d'environ 500.000 doses chaque année, dont la moitié à l'international. 

 

Ce rapprochement des acteurs de la sélection rejoint point par point les futures réglementations qui pourraient émaner de Bruxelles suite au projet de réglementation zootechnique européen proposé par la Commission européenne. Créalim préfigure l'organisation future à l'échelle européenne, insiste Michel Cetre, le président d'Allice. Rien n'est encore acté, mais les choses vont dans le sens d'un lissage des méthodes européennes, et nous devons d'ors et déjà réfléchir au moyen de mettre en place une indexation commune. » 

 

 

Hélène Chaligne


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