L'assemblée générale de l'UNCEIA (Union nationale des coopératives d'élevage et d'insémination artificielle), qui s'est déroulée le jeudi 13 février 2014 à Paris, avait choisi comme thème de débat « un terrain glissant » mais qu'il faut occuper : le bien-être des animaux et statut de l'animal.
Le colloque Ecolo-Ethick du 7 février 2014, organisé par l'entourage de Chantal Jouanno (sénatrice, UDI), coprésidente de ce club de réflexion, était dans toutes les têtes. L'idée centrale avancée lors de ce colloque était de donner rapidement un nouveau statut à l'animal.
Derrière cette idée, les éleveurs ont découvert les risques majeurs de voir remettre en cause très vite l'élevage hors-sol puis, à terme, tout élevage. Etienne Gangneron, éleveur bio et vice-président de la FNSEA, est revenu sur l'ambiance du colloque : « Face à la salle du colloque Ecolo-Ethik, tellement anti-viande, nous avons pris en pleine figure cet extrémisme. Nous avons pourtant créé un groupe de veille au sein de la profession depuis deux mois. Nous avons très vite perçu que nous serions mis en difficulté. Cette réalité dans la société monte en puissance. Nous devons être meilleurs en communication. Il y a un fossé monstrueux avec la population urbaine qui représente 80 % de la France. Ils transfèrent sur tous les animaux ce qu'ils ressentent vis-à-vis des animaux de compagnie et sont très éloignés de nos pratiques quotidiennes. »
Pour autant, Etienne Gangneron, comme la directrice de BeCitizen, Capucine Laurent, n'estiment pas la partie perdue : « Les réseaux sociaux font la force des associations de défense de la cause animale. C'est aussi pour vous du pouvoir qui vous est redonné », a-t-elle rappelé.
Catherine Bastide, présidente du Livre officiel des origines félines (LOOF), a rappelé qu'en tant qu'éleveur, elle était aussi concernée par le déchaînement de la communication des associations animales. « Ils confondent l'émotionnel et le relationnel. Leur but est que l'on ne puisse plus ni vendre, ni acheter un animal. Ne sous-estimons pas ces organisations qui ont des moyens financiers non négligeables », a-t-elle expliqué.
Jean-Pierre Pasquet, de l'association Blanc-Bleu-Cœur, pousse à entrer en contact avec ces associations pour que « les excès ne prennent pas le dessus ». Stéphane Devillers, juriste de l'UNCEIA, a appelé au bon sens pour que le droit civil ne devienne pas un « droit subjectif et romantique » inapplicable. Tout est déjà dans la loi pour défendre les animaux.
Les acteurs de la filière de la sélection et de la reproduction se sentent eux aussi très exposés et mal représentés dans les médias. Dès que le mot génétique est prononcé, dans l'esprit des consommateurs ou des médias, les mots OGM, manipulations génétiques sont vite dégainés. Faut-il communiquer ouvertement, comme le conseille d'Alain Boissy, chercheur à l'Inra de Theix et animateur du réseau Agri-Bien-être animal ? Faut-il être prudent comme Jean-Noël Saintot, président d'Umotest, qui avoue « ne plus parler de semences sexées » pour éviter tout malentendu lors des visites de son exploitation ?
Selon Thierry Simon, directeur d'Evolution, la profession doit travailler d'urgence pour maîtriser les messages envoyés vers les médias et éviter une future polémique.
« Notre filière a la nécessité d'être sensibilisée à ce sujet, a conclu Michel Cètre, le président de l'UNCEIA. Nous devons communiquer sur nos pratiques et montrer comment elles intègrent le bien-être animal. Tout cela doit se faire dans une logique de coconstruction, mais c'est à nous, éleveurs, de communiquer. »
L'Amour est dans le pré...
jeudi 13 février 2014 - 19h27
Contrairement à ces émissions stupides et artificielles d'un amour dans le pré pour des individus soucieux de passer à la télé et preuve si c'est le cas que les paysans ne trouvent plus compagne facilement mais qu'est ce que çà veut dire ??? Les Femmes ne seraient-elles plus attirées par un Homme que si il a du pognon ??? Ayant passé toute ma jeunesse au milieu des vaches et des cochons (20 truies en plein air), je crois que déjà, pour assumer ce métier, cette activité, l'Amour était dans le pré... Pourquoi parce que contrairement à ce que croient ces tristes citadins, nous aimions nos animaux. Il suffisait d'ouvrir la barrière et d'appeler les vaches ou les truies pour les voir "débouler" à toute allure pour venir chercher leur pitance et bien sur les caresses... Je n'ai pas honte de dire avoir caressé les vaches, les veaux, les cochons et les porcelets avant d'avoir caressé les jeunes filles. Alors arrêtez vos conneries avec des textes et du blabla auquel sont habitués ces technocrates qui n'ont plus rien à faire sinon que de peigner la girafe et ramasser la monnaie... Quand allons nous mettre ces gens là dehors qui en aucun cas n'accepteraient de bosser à 4 €/ heure derrière le cul des vaches...