Le ministère de l'Agriculture a mis en ligne, le 25 août, un double rapport de l'Inra consacré aux « Races animales françaises menacées d'abandon pour l'agriculture ».
Ces deux documents, présentés en avril dernier à la Commission nationale d'amélioration génétique (Cnag), proposent, pour le premier, une méthodologie détaillée, et, pour le second, les résultats obtenus pour chacune des 10 espèces pour lesquelles des races locales ont été recensées en France.
L'appréciation de la menace d'abandon est fondée sur six indicateurs, deux de nature démographique (effectifs de femelles reproductrices ; évolution récente de ces effectifs), deux de nature génétique (proportion de femelles ne se reproduisant pas en race pure ; taille efficace de la population), et deux de nature socio-économique (organisation, gestion, appui technique ; contexte socio-économique).
Les ruminants proportionnellement moins menacés
Les listes fournies sont de trois types : une liste des « races locales », une liste des « races menacées d'abandon pour l'agriculture », une liste des « races pour lesquelles le recours au croisement de sauvegarde est autorisé ».
Au final, 143 des 179 races locales – soit 80 % du total – sont jugées « menacées d'abandon pour l'agriculture ». La proportion atteint 72 % en bovins, 49 % en ovins, 80 % en caprins, 100 % en porc, en cheval, en dinde ou en canard commun, 96 % en poules.
Un rapport pour qui?
samedi 26 septembre 2015 - 13h27
80% des races locales menacées en France et bientôt dans le monde, c'est l'avantage de la mondialisation de pouvoir faire table rase du passé rapidement et d'imposer notre mode de société en apportant notre progrés. Tous les produits de part le monde seront les mémes, nous pourrons avec la méme matiére premiére faire de la transformation la ou la main d'œuvre est la moins couteuse. Personne ne me contredira de penser que mieux vaut actuellement produire du lait avec une vache à 12500 litres que de produire du lait avec une vache à 4000 litres,puique la majorité d'entre nous travaillons dans ce sens. Le prix du lait étant le méme, le calcul est vite fait pour déterminer le choix du mode de production. Le drame nous allons perdre une grande diversité, qui nous aurait été utile dans l'avenir pour la recherche. Pire avec ces productions intensives nous travaillons contre l'environnement et pour le réchauffement climatique. En tant que producteurs qu'avons nous à y gagner de perdre cette diversité, on est loin de penser à notre revenu. Au nom du progrés nous pensons que nous sommes l'avenir de l'agriculture. Je ne le pense pas.... Ce n'est pas pour cela que je voudrais vivre à une autre époque. Mais le progrès doit étre maitrisé et ne pas étre un danger pour l'homme.