« Tant que je suis président, il n'y aura pas d'exploration de gaz de schiste. » Lors de l'entretien télévisé accordé à TF1 et France 2 à l'occasion de la Fête nationale, François Hollande a mis fin à l'ambiguïté qui régnait autour de ce sujet. Jusque-là en effet, seule la fracturation hydraulique faisait l'objet d'une interdiction claire, nette et définitive du gouvernement.
« On est satisfaits qu'il ferme la porte à l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, quelle que soit la technique d'extraction », a déclaré à l'AFP Anne Valette, chargée du dossier sur le climat à Greenpeace, ajoutant que le chef de l'Etat « semble avoir compris que l'enjeu derrière le schiste est avant tout un enjeu climatique, au-delà de la technique d'extraction ».
France Nature Environnement et le WWF ont également salué cette prise de position de François Hollande.
Faisant suite à la perspective évoquée par Arnaud Montebourg d'une exploitation « écologique » du gaz de schiste, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déjà assuré, trois jours avant le président, qu'il était « exclu d'exploiter les gaz de schiste aujourd'hui en France ».