La contractualisation préconisée par la loi de modernisation (LMA) agricole est positive selon le syndicat de producteurs Légumes de France, mais elle doit être encadrée par certaines dispositions, a indiqué le conseil d'administration de l'association.
Légumes de France estime notamment, que « l'obligation de contractualisation doit s'appliquer à chaque stade de la filière, avec des obligations identiques, ou d'effet équivalent, à chaque maillon. Les contrats doivent porter sur un taux de contractualisation minimal, identique à chaque stade de commercialisation, à atteindre progressivement par tous ».
« Si la LMA ne le permet pas, il faudra l'améliorer et la compléter en conséquence », ajoute Légumes de France.
L'organisation rappelle que si la contractualisation est bien appliquée, elle peut être « un outil de stabilisation des relations commerciales et de retour à des relations de confiance entre producteur et acheteur, dans la durée. C'est également un outil de création de valeur à la disposition des entreprises ».