Dans une lettre adressée le 27 juin 2012 à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, Luc Barbier, président de la FNPF, demande une revalorisation du taux d'indemnisation pour les exploitations ayant subi de fortes pertes liées au climat.
« Les épisodes de gel de février et d'avril ont durement atteint les vergers, suivis par des épisodes de grêle, et localement des pluies excessives et des orages violents. Les dégâts sur les cultures fruitières vont être considérables et engendreront des pertes de production pouvant aller jusqu'à 100 % dans certaines exploitations. »
Pour la FNPF, certains aménagements du dispositif des calamités agricoles sont nécessaires en 2012, le premier d'entre eux est la revalorisation les taux d'indemnisation pour les exploitations ayant subi de fortes pertes.
Le syndicat rappelle alors que « d'après l'arrêté du 17 septembre 2010, le taux maximal d'indemnisation par le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) est de 35 % pour une perte de 70 % ou plus. La majoration de 10 % par le biais de l'assurance grêle a été supprimée. Je vous demande d'ajouter, comme cela avait été le cas lors des gels de 2003 et 2008, une tranche supplémentaire dans le barème du FNGRA : un taux d'indemnisation de 50 % pour les taux de pertes dépassant 80 %. »
Le syndicat demande également que le Comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) se réunisse au plus tôt, à la fin d'août ou au début de septembre, et qu'un premier acompte des indemnisations accordées soit versé à ce moment-là.
Vendredi 6 juillet, un rendez-vous entre Philippe Mauguin, directeur de cabinet du ministre, Luc Barbier, président de la FNPF, et Charlie Gautier, secrétaire général de la FNPF, est prévu.