Les prix agricoles à la production ont augmenté de 0,1 % en mai par rapport à avril. Sur un an, ils ont augmenté de 1,3 %, indique la note de conjoncture de l'Insee vendredi.
Le prix des céréales a diminué en mai (-1,2 %) avec des perspectives de récoltes abondantes dans l’hémisphère nord et un désengagement partiel des investisseurs des matières premières agricoles sur les marchés à terme.
Le prix des oléagineux a baissé de 3,2 % en mai devant le recul du prix du pétrole et la baisse de compétitivité du biodiesel issu du colza. Les incertitudes conjoncturelles ont également pesé sur le prix de cette denrée, à l’instar des céréales.
Le prix de la pomme de terre a chuté en mai par rapport à la même période de l’année dernière (–31,2 %).
Le prix des fruits frais a augmenté en glissement annuel (+14,8 %) : le temps pluvieux a notamment endommagé les cerises en nombre, quant aux fraises françaises, elles se vendent à des prix supérieurs à ceux de l’an dernier sous l’effet d’une concurrence espagnole plus modérée qu’à l’ordinaire, précise l'Insee.
Le prix des légumes frais a connu une hausse sur un an en mai (+19,8 %). Les températures fraîches de ce printemps ont diminué l’offre de tomates et de concombres. Le temps pluvieux a détérioré une grande quantité de plants de salades. Enfin, le prix des endives a augmenté du fait de la raréfaction de l’offre.
Le prix des animaux en données corrigées des variations saisonnières a légèrement augmenté en mai par rapport à avril (+0,5 %).
Les prix des gros bovins (+3,3 %) et de la volaille (+1,0 %) sont tirés par une demande dynamique. Le prix du porc a baissé (-3,8 %).
L’œuf continue d’être meilleur marché, son offre se reconstituant progressivement (-8,0 % entre avril et mai). Le prix demeure néanmoins en forte augmentation sur un an (+145 %).