La perte nette de superficies boisées est passée de 8,3 millions d’hectares par an dans les années 1990 à 5,2 millions d’hectares par an pour la période de 2000 à 2010, selon la dernière évaluation des ressources forestières de la FAO.
L’enquête, réalisée dans 233 pays et territoires, montre qu’environ 13 millions d’hectares de forêts ont été convertis chaque année à d’autres utilisations ou ont disparu pour causes naturelles de 2000 à 2010. Dans les années 1990, cela représentait 16 millions d’hectares par an.
Ces pertes ont été compensées ces dernières années par des programmes ambitieux de plantation dans des pays comme la Chine, l’Inde, les Etats-Unis et le Vietnam. Toutefois, ces programmes arrivant à terme en 2020, la FAO rappelle que des mesures efficaces et permanentes doivent être prises pour éviter un retour à des taux élevés de déforestation.
« Le taux de déforestation demeure très élevé dans de nombreux pays et les superficies de forêts primaires continuent à diminuer », souligne Eduardo Rojas, sous-directeur général de la FAO responsable du département des forêts.