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Exportation

La Chine aime les têtes de lapin français

Publié le vendredi 27 juin 2014 - 15h45

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Les Chinois du Sichuan importent massivement des têtes de lapin français pour confectionner leurs spécialités locales, explique l'AFP dans une dépêche du 26 juin. Ce marché présente un débouché intéressant pour une partie du lapin qui est habituellement écoulée dans l'alimentation pour chiens et chats.

 

La Chine achète déjà massivement aux éleveurs européens des pattes de poulet ou des oreilles ou pieds de cochon. Et il y a quelques jours, le Wall Street Journal annonçait sur son site internet : « Les têtes de lapins français : le nouveau plat à la mode de la cuisine chinoise. »

 

« En réalité, ça fait dix ans qu'on en place en Chine via Hong Kong », explique à l'AFP André Bonnet, directeur commercial de Loeul et Piriot, le numéro un du lapin en France et en Europe. Les têtes de lapin partent habituellement en “petfood” ; par le circuit chinois, c'est sûr « qu'elles sont un peu mieux valorisées », explique-t-il.

 

En 2013, sa société a par exemple expédié 15 conteneurs de têtes congelées, mais « c'est un marché parmi d'autres » et « la consommation est saisonnière et se réalise surtout au printemps », précise le directeur commercial. « De plus, je ne pense pas que ce soit une spécificité française, car les Chinois importent aussi depuis l'Espagne et l'Italie », deux autres grands pays producteurs de lapins, ajoute André Bonnet.

 

Même si c'est un petit marché, les exportations en volumes de lapins français vers Hong Kong ont quand même explosé l'an dernier, avec 74 tonnes exportées contre 4 tonnes en 2012. 

 

Il reste une question : comment la manger ? « D'abord, cassez la mâchoire et séparez la tête en deux morceaux. Ensuite, mangez les joues, la langue et le menton. C'est la partie la plus facile. La partie la plus difficile est le sommet du crâne. [...] Et la dernière étape est de manger les yeux, avec le défi de réussir à les extraire des petits os qui les entourent », explique la journaliste du Wall Street Journal, guidée par une serveuse d'un restaurant du Sichuan.

 


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