Les sénateurs ont adopté, le 12 juin, la version définitive de la proposition de loi encadrant les stages des étudiants.
En vertu du texte, la rémunération mensuelle minimale des stages de plus de 2 mois passera de 436 à 523 euros d'ici à septembre 2015. La gratification n'est obligatoire que pour les stages dépassant deux mois, et non supérieurs à un mois comme souhaité initialement par le Sénat.
A noter que le Sénat a accepté un amendement du gouvernement, qui sera aussi soumis aux députés, permettant dès septembre 2014 aux employeurs du monde agricole de ne pas indemniser des stages supérieurs à deux mois. En effet, a expliqué la secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, les stages inclus dans la scolarité dispensée par les maisons familiales rurales varient entre 18 et 20 semaines.
Ce texte doit maintenant être voté par l'Assemblée nationale, à une date non encore fixée, pour être adopté définitivement.
fausse bonne idée
vendredi 13 juin 2014 - 17h58
Il est déjà difficile de trouver un stage pour les jeunes, alors avec ces nouvelles dispositions, ça ne va pas s'arranger. Si on rajoute les nouvelles contraintes liées au code du travail... Après, ces mêmes élus vont venir s'étonner que les entreprises soient "frileuses" pour proposer un stage. L'apprentissage, c'est encore pire: les dernières données montrent une baisse très marquée de l'apprentissage. Les mêmes causes produisant les mêmes effets.