Le manque de main-d'œuvre est un mal récurrent dans le domaine du machinisme agricole. Du chauffeur d'ETA jusqu'à l'ingénieur de bureau d'étude, tous les niveaux de qualification sont touchés par la pénurie. On estime autour de 7.000 le nombre d'emplois non pourvus dans la filière.
Pour le moment, la promotion des métiers de la filière comme le développement de nouvelles formations étaient assurés par l'Aprodema, l'association professionnelle de développement de l'enseignement du machinisme agricole et des agroéquipements.
Cette dernière répond aussi bien aux besoins des entrepreneurs que des concessionnaires et des constructeurs. Cependant, les besoins en formation de ces différentes filières sont parfois éloignés, en particulier avec le développement des nouvelles technologies qui imposent aux industriels de recruter des techniciens et ingénieurs toujours plus pointus.
Afin de répondre à ces besoins plus spécifiques, l'Axema met en place une commission de formation et créé un pôle de formation-emploi. Les missions de la commission seront centrées sur l'analyse quantitative et qualitative des formations existantes, l'analyse des besoins des constructeurs et importateurs, la participation aux commissions professionnelles consultatives (CPC) du ministère de l'Agriculture et la promotion des formations professionnelles. La promotion des métiers de la filière reste dans le giron de l'Aprodema.