Dans un long entretien accordé au quotidien Le Monde en date du 21 août, le président de la République estime que l'embargo russe sur les produits agroalimentaires européens justifie « des compensations pour les agriculteurs qui en subissent les effets ».
Interrogé sur le point de savoir s'il s'attendait aux sanctions russes sur les produits agricoles, François Hollande répond : « Il y avait déjà un embargo sur le porc et un certain nombre de produits, au prétexte d'arguments sanitaires très discutables. Il faut des compensations pour les agriculteurs qui en subissent les effets. » Sans autre précision.