« L'annonce faite par la Russie de “l'interdiction totale” d'importer les produits alimentaires issus de l'Europe aura de graves conséquences sur les producteurs de fruits et légumes français », estime la Coordination rurale dans un communiqué du 22 août 2014. Le syndicat y dénonce aussi « une aide européenne (125 millions d'euros) qui n'est pas du tout à la hauteur des dégâts économiques causés. »
« Non seulement l'UE est incapable d'aider les agriculteurs victimes des décisions qu'elle prend mais en plus elle se moque d'eux en leur apportant une aide misérable comparée à celle qui avait été allouée en 2011 à la suite de la crise du concombre. En effet, c'est une aide de 210 millions d'euros qui avait été alors attribuée aux seuls producteurs de concombres, tomates, laitues, courgettes et poivrons car leurs productions étaient considérées comme potentiellement dangereuses », souligne la Coordination rurale.
L'organisation syndicale regrette que l'UE n'ait « pas jugé nécessaire de consulter les professionnels de la filière des fruits et légumes afin d'effectuer une estimation réaliste des conséquences de cet embargo ».
La Coordination rurale souligne que « les conséquences seront pourtant directes et indirectes : directes avec la perte des marchés en cours avec la Russie (retours de camions, reconditionnement, stockage...), indirectes car les fruits et légumes qui n'ont pas pu être exportés vont saturer le marché et entraîner une baisse des prix. »
Elle demande « qu'une estimation des pertes soit réalisée et que l'aide versée soit en rapport avec l'ampleur des problèmes et donc considérablement augmentée ».
D'ACCORD BERBER
lundi 25 août 2014 - 14h18
sur le principe.., dans la réalité pour un tel système il faudrait deux choses: premièrement contrôler les entrées aux frontières pour ne pas être concurrencer par des produits étranger meilleur marché et ainsi faire monter les prix au dessus du cout de revient...deuxièmement, un système de régulation ou les bonnes années agricole servent à compenser les mauvaises, et non à remplir les caisses de l'Etat et de la MSA comme actuellement. parce que ce qui ne changera pas, ce sera que les consommateurs iront toujours au moins cher (et oui, ils ont pas forcément beaucoup d'argent en ce moment) et il y aura toujours des pays dans le monde qui pourront produire moins cher que nous, avec moins de normes...Bref vu la philosophie actuelle, ce n'est pas gagné, alors malheureusement les aides sont nécessaires