Des animaux nourris sur longue période avec des plantes génétiquement modifiées n'ont pas présenté de problèmes de santé et se portaient aussi bien que ceux soumis à un régime sans OGM, selon une publication à paraître dans la revue Food and Chemical Toxicology.
« Là, maintenant, le débat sur les OGM d'un point de vue sanitaire est clos », a affirmé, mardi, Agnès Ricroch, généticienne à AgroParisTech et professeur à l'université Paris-Sud, qui a dirigé l'étude.
Son équipe, composée notamment des toxicologues Alain Paris et Gérard Pascal, ainsi que des biologistes Jean-Baptiste Bergé et Marcel Kuntz, a épluché pendant un an les données de 24 études internationales réalisées par des instituts et organismes indépendants américain, brésilien, japonais et norvégien, entre autres. Il s'agit de 12 études portant sur une période d'examen allant de plus de 90 jours à deux ans, et de 12 autres études portant sur deux à cinq générations d'animaux.
Les animaux testés (poulets, souris, rats, chèvres, vaches) ont été alimentés avec 33 % de plantes transgéniques commercialisées actuellement : maïs, riz, soja, triticale, pomme de terre. « Les chercheurs ont regardé de nombreux paramètres : la croissance, le poids des organes, leur développement, les enzymes du sang, les organes de la reproduction, le pancréas, le cerveau, le cœur, un examen en long, en large et en travers », selon Mme Ricroch.
alerte
mercredi 14 décembre 2011 - 12h14
Les "lanceurs d'alerte" citoyens vont rétorquer que 90 jours d'essai ce n'est pas suffisant, qu'il faudrait , voyons...50 ou 100 ans. Parler de méta-analyses avec eux, ça risque d'être difficile, ils préfèreront des études approximatives que l'on voit se diffuser sur le net.