Bretagne Conseil Elevage Ouest est le nouveau nom du contrôle laitier des départements du Finistère, du Morbihan et des Côtes-d’Armor.
Le contrôle laitier de la Bretagne parie sur l’innovation pour se donner un avenir. Et développe ses activités de conseils en élevage.
Réunis en assemblée générale au début de juin, les responsables des trois départements n’ont pratiquement pas parlé de la crise laitière, évoquant délibérément l’avenir.
BCEL Ouest expérimente l’installation de l’électronique partout en salle de traite : les boîtiers de saisie et les puces RFID pour collecter des données de plus en plus affinées sont mis en place, les analyses fines du lait pourraient entrer en vigueur dès 2012.
BCEL entend développer dès cette année l’e-traite (affichage en salle de traite des données jugées indispensables par l’éleveur vache par vache). Enfin, une dizaine d’éleveurs expérimentent le tru-test électronique pour les éleveurs qui désirent réaliser eux-mêmes les opérations de contrôles. BCEL parie aussi sur l’avènement de la génomique.
Cet organisme compte aujourd’hui 7.400 élevages, un chiffre qui a enregistré une baisse de 7 % en 2009 au lieu du glissement habituel de 4 %, une conséquence de la crise pour Jo Jaouen, président de BCEL.
Pour maintenir son activité, l’organisation développe ses conseils en élevage : conseil agronomique, déclaration Pac, conseil aux cultures, analyse de terre, conseil en bâtiment, conseil technico-économique à des groupes d’éleveurs.
Une efficacité qui, selon les responsables, se mesure sur la qualité du lait : les adhérents comptent en moyenne 60.000 leucocytes de moins que les non-adhérents au contrôle, soit un écart qui se chiffrerait à 9 euros pour 1.000 litres.