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Elevage

Baisse de la fréquentation des foirails

Publié le jeudi 07 mars 2013 - 15h07

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A l'image des cheptels bovins et ovins, l'activité des marchés aux bestiaux recule. Les apports ont chuté de 11,4 % entre 2011 et 2012.

 

Les marchés aux bestiaux n'échappent pas à la tendance générale qu'ont connue les filières bovine et ovine en 2012. « Les apports sont en retrait de 11,4 % par rapport à 2011, toutes espèces confondues, détaille Aurore Guenot, la directrice de la Fédération française des marchés de bétail en vif (FMBV). Cela représente presque 167.000 têtes. » Un peu plus de 1,3 million de bovins, ovins, caprins et équins ont changé de main sur les foirails en 2012.

 

 

Le marché sous tension

 

« Nous ne sommes ni mieux, ni plus mal que les autres maillons de la filière, poursuit Gilles Rousseau, le président de la FMBV. Le dynamisme de l'exportation et la course entre abatteurs pour ramasser les vaches ont détourné du bétail des circuits commerciaux habituels. Même si nous nous efforçons d'améliorer notre offre de services. Nous travaillons à étendre la garantie de paiement à nos marchés de gré à gré. »

 

C'est l'offre en veaux de 8 jours et sous la mère qui résiste le mieux (-4,3 %). Celle en gros bovins de boucherie chute de 12,7 %, celle des bovins maigres de 13 % et celle en ovins de 13,3 %. « Les exportations de broutards et de bovins maigres françaises ont, elles aussi, reculé de 13 % entre 2011 et 2012, reprend Aurore Guenot. C'est le reflet de ce qui se passe sur nos marchés. Et, comme l'an dernier, nos apports représentent 30 % du nombre de broutards exportés par la France. »

 

 

Les cadrans sont moins touchés

 

Le tiercé de tête des foirails reste identique à celui de 2011 : Bourg-en-Bresse (Ain), suivi de Laissac (Aveyron) et Lezay (Deux-Sèvres). Seul le premier reste au-dessus des 100.000 animaux. Moulins-Engilbert (Nièvre) conserve sa quatrième place mais voit, lui aussi, sa fréquentation reculer, contrairement aux années précédentes. Les autres marchés au cadran sont, eux aussi, à la peine (-2,6 %), mis à part en Bretagne, mais moins que les marchés de gré à gré (-13,7 %). Notons le redressement de Saint-Etienne (Loire) de presque 3.000 têtes.

 

Éric Roussel


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