Michel-Edouard Leclerc, président de l'enseigne du même nom, affirme que les Français commencent à rogner sur leurs dépenses alimentaires et appelle le gouvernement à ne « pas toucher au pouvoir d'achat ».
Selon Michel-Edouard Leclerc, après avoir déjà réduit la plupart de leurs dépenses courantes, c'est maintenant sur l'alimentaire que les Français commencent à rogner. « Ça fait longtemps que je n'avais pas vu ça sur l'alimentaire. En général, les Français, c'est des bons bouffeurs (sic), on aime bien vivre, mais là, c'est la première fois depuis dix ans que, dans les magasins, les paniers, même en volume, diminuent », a constaté le distributeur, interviewé le 15 mai 2013 par Europe 1.
« Je vais lancer un appel aux pouvoir publics : discutons sur la limitation des dépenses à long terme, les déficits, mais ne touchez pas au pouvoir d'achat ! », a déclaré M. Leclerc. Le pouvoir d'achat, « c'est ce qui assure la consommation. Et la consommation, c'est le seul moteur de la croissance qu'on a en France », a-t-il poursuivi.
Pas d'indexation automatique sur le prix des matières premières
« Il y a des projets en cours à travers le projet de loi sur la consommation. Notamment, l'industrie multinationale (agroalimentaire) qui opère en France veut obtenir, en mettant en avant les petits agriculteurs et les petits éleveurs, que le consommateur paye systématiquement l'augmentation du coût des matières premières », s'est-il insurgé. « Ce serait une prime à la spéculation. Des gros traders pourraient faire monter le cours du blé, et après on obligerait les Français à acheter plus cher, de plus 20 % », a-t-il expliqué.
« S'il y avait une répercussion automatique, vous vous rendez compte de la flambée des prix que ce serait ! Je vais prendre très clairement position lors du débat sur ce projet de loi, avec des encarts dans la presse, etc. contre cette indexation automatique, systématique », a-t-il déclaré. « On n'a pas à faire payer aux consommateurs français la spéculation internationale. [...] Ce serait les prendre pour des pigeons », a encore déclaré M. Leclerc.
Le président des centres Leclerc réagissait aux chiffres de l'Insee qui annoncent une baisse de 0,9 % du pouvoir d'achat des ménages en 2012. « Si l'on fait des calculs plus fins, ça fait deux ans que le pouvoir d'achat effectif des Français diminue. Et sans être prophète, je peux vous dire que l'année prochaine, ça sera pareil », a expliqué M. Leclerc.
M. LECLERC...
samedi 18 mai 2013 - 11h56
Il n' a pas que les consommateurs que VOUS prenez pour des pigeons mais vous prenez également les PAYSANS pour des CONS, pourriez vous nous dire combien vous gagnez sur le dos de tous ces gens que vous prenez pour des MOUTONS, vous rabâchez tout le temps que vous et vos copains de la F C D ne gagnez rien , mais on n'a pas encore vu de LECLERC en faillite ,alors que des paysans qui eux travaillent 2 fois plus que la plupart des autres gagnent 2 fois moins, vous trouvez cela normal , il faut peut être arriver à mettre un peu d'ordre dans tout cela, car quand vous achetez un produit à un certain prix , vous le revendez à un prix supérieur, alors pourquoi les paysans EUX n'auraient pas la possibilité de répercuter la hausse de leur prix de revient ? Nous sommes toujours les DINDONS de la farce, mais à force de tirer sur la ficelle un jour elle va casser ...!