« J'attends du nouveau gouvernement des initiatives fortes pour encourager nos démarches collectives. Soutenir l'entraide et la coopération, c'est plus économique qu'encourager l'individualisme et la dispersion » : Stéphane Gérard, le président de la Fédération nationale des Cuma, n'a pas manqué d'arguments pour défendre la coopération de proximité lors de l'assemblée générale des 30 et 31 mai 2012.
Au cœur du discours du président, l'incontournable montant de l'enveloppe pour les prêts bonifiés : « Les prêts MTS (à moyen terme spéciaux) Cuma ont bénéficié d'une enveloppe de 2,65 millions d'euros pour 2011, soit 350.000 euros de moins qu'en 2010 et la loi de finances pour 2012 prévoit une nouvelle réduction de 3,5 %. Nous demandons un abondement à hauteur de 7 millions d'euros pour couvrir l'ensemble des besoins, mais aussi un doublement des plafonds d'investissements, un allongement de la durée de validité des autorisations de financement et une révision de la liste des matériels éligibles. »
Stéphane Gérard s'inquiète aussi sur l'emploi, « qui sera un facteur limitant demain, alors qu'il constitue un vivier de futurs agriculteurs ». Et de demander que le pourcentage de la masse salariale des Cuma consacrée à l'activité de groupement d'employeurs soit porté à 49 %, au lieu des 30 % actuels. Autre requête : que les Cuma puissent aussi bénéficier du dispositif d'exonération des charges sociales pour les travailleurs occasionnels.
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