Jean-Pierre Raffarin a proposé la tenue d'un « Varenne », de l'agriculture pour remédier à la crise du secteur, sur le modèle du « Grenelle de l'environnement », dans une tribune publiée vendredi par le Figaro et cosignée par une trentaine de sénateurs de l'UMP.
« Au moment où tout le monde réclame son Grenelle , nous pensons utile d'organiser une grande conférence agricole, rue de Varenne, siège du ministère de l'Agriculture et aussi de Matignon », a déclaré le sénateur de la Vienne.
« La crise que rencontre le secteur touche l'ensemble des filières de production, y compris la pêche et l'ostréiculture ; la plus grave de ces trente dernières années. L'agriculture est en crise, les agriculteurs en désarroi », a-t-il poursuivi.
« Nous avons besoin d'une agriculture forte et d'agriculteurs non plus inquiets mais convaincus du rôle essentiel, vital qui est le leur » pour affronter « deux défis majeurs du XXIe siècle : alimenter l'humanité et protéger la terre », a écrit l'ancien Premier ministre.
Le « Varenne » de l'agriculture réunirait « les représentants de la profession et les différents services de l'Etat concernés », pour faire « un inventaire, total et global des charges [... qui pèsent sur les comptes des fermes », pour en supprimer certaines et en alléger d'autres.
J.-P. Raffarin souhaiterait y « définir un moratoire, en période de crise, pour un certain nombre de nouvelles procédures particulièrement lourdes et pesantes » sur les exploitations agricoles et faire évoluer « certains dispositifs comme par exemple la dotation pour aléas en élargissant les aléas climatiques et sanitaires aux aléas économiques ».
Le sénateur a aussi rappelé sa confiance dans la capacité du ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, « d'obtenir des alliés pour notre politique de soutien des prix » au sein de l'Union européenne et à l'OMC, rappelant ses « succès de négociations dans la ligne stratégique de Nicolas Sarkozy : les agriculteurs veulent des prix, plus que des subventions ».
Titre
samedi 27 février 2010 - 11h06
Au lieu de discuter pendant des siècles commencez donc,( peut-être momentanément le temps que la crise passe), par supprimer immédiatement les impôts fonciers, de la même façon que la taxe professionnelle,(avec remboursement de ceux de 2009), et réduisez les charges de MSA en prenant par exemple la moyenne de revenus de 2004,2005,2006; cela soulagerait énormement les exploitations. De plus, appliquez aux salariés en CDI les mêmes charges sociales que celles prévues pour les occasionnels. Ensuite, pour faire remonter les cours, il faut prendre des mesures pour réduire l'offre (quitte à revenir momentanément à la jachère) et arrêter d'importer des produits venant de pays qui ne paient pas leur main d'oeuvre , n'ont pas de charges sociales, et nous font une concurrence déloyale.