Nicolas Sarkozy s'est félicité jeudi à Châteauneuf-du-Pape (Vaucluse) d'avoir « supprimé la totalité des charges sur les (travailleurs) saisonniers » et indiqué ne pas avoir « du tout l'intention » de supprimer « les niches fiscales au service de l'emploi ».
Interrogé lors d'une table-ronde avec des professionnels de la filière viticole sur le coût du travail, le chef de l'Etat a rappelé avoir « supprimé la totalité des charges sur les (travailleurs) saisonniers », et souligné ne pas avoir l'intention de revenir sur cette mesure prise en 2010.
« Cela représente pour le budget de l'Etat 700 millions d'euros de dépenses » mais « c'était notre devoir de le faire », a-t-il dit.
« Ces 700 millions d'euros qui permettent à un exploitant agricole ou à un éleveur du centre de la France, ou à un producteur laitier, d'être à peu près à égalité de concurrence avec nos amis allemands en ramenant le coût horaire de 12,39 euros aux alentours de 10, ça c'est un vrai coup de main », a-t-il noté.
Pressé par ses interlocuteurs d'agir de même sur les emplois permanents, M. Sarkozy a assuré que le gouvernement ferait « quelque chose, en accord avec la réglementation européenne ».
« Il faut que sur les charges sociales nous soyons à égalité avec les pays européens », a affirmé Jérôme Despey, vice-président de la FNSEA.
Le responsable syndical, présent lors de la visite du chef de l'Etat, a « alerté » ce dernier sur les difficultés du secteur des fruits et légumes. Selon M. Despey, « il y a urgence » compte tenu du manque de compétitivité des producteurs français face à leurs homologues espagnols ou allemands.
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vendredi 29 juillet 2011 - 09h25
Le problème c'est que les charges sociales plombent tous les secteurs économiques et pas seulement l'agriculture. C'est ce qui génère les délocalisations et par conséquent une partie du chômage. Il faut donc les réduire en commençant par celles qui ne sont pas indispensables ou ne sont que des usines à gaz, quitte à renoncer à certains pseudo acquis sociaux qui ne serviront plus à rien quand le système explosera et sera en cessation de paiement.