Dans un communiqué du 18 septembre 2012, la Fnaf-CGT, syndicat de salariés de l'agroalimentaire, s'énerve contre la « campagne de longue haleine menée par la FNSEA pour abaisser le coût du travail ».
« Ses orientations dans les négociations collectives en agriculture confirment concrètement la volonté patronale de réduire salaires, avantages sociaux, protection sociale des salariés agricoles et imposer une précarisation généralisée de l'emploi », regrette-elle, avant de s'interroger : « Peut-être est-ce la proximité des élections aux chambres d'agriculture qui motive de tels excès idéologiques ? »
En cause : l'étude publiée en juillet 2012 sous le titre « Menaces sur le coût du travail », qui fonde ses chiffres sur « l'augmentation de 2 % du Smic en juillet et la disparition des mesures d'allègement de cotisations non encore mises en œuvre ». Cette dernière « concerne l'exonération des cotisations d'allocations familiales et la non-application de l'allègement des charges sur le travail permanent, l'éventuelle modification des exonérations “Fillon” sur les bas salaires, etc. Ce sont des exonérations que nous condamnons et qui n'ont réglé aucune des crises agricoles », affirme la Fnaf-CGT.
« Pour notre part, poursuit-elle, la part grandissante du travail salarié en agriculture, les compétences de plus en plus grandes des salariés agricoles nécessitent une véritable prise en compte notamment de l'augmentation des salaires et du Smic et l'établissement d'une rémunération minimale professionnelle de 1.850 euros et une grille hiérarchique avec un écart de 1 à 4 et la mise en place d'un régime de prévoyance national de haut niveau de couverture avec la prise en charge des cotisations par les employeurs à hauteur de 60 %. »
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jeudi 20 septembre 2012 - 09h41
Les syndicats et particulièrement la CGT en partie responsables du chômage et des délocalisations. A force de tirer la ficelle, elle s'est cassée. En voulant protéger les salariés, les syndicats et le droit du travail finissent par leur nuire. Le coût du travail est beaucoup trop élévé et inabordable pour certains employeurs potentiels et il faudra bien le reconnaitre et agir en conséquence c'est à dire , dans l'idéal, ramener les charges à leur niveau de 1980 (entre - 30 et - 50%) sinon la France ira (et va déja)dans le mur. Quant aux excès idéologiques de la FNSEA, c'est l'hopital qui se moque de la charité, il ne faut pas renverser les rôles.