La Confédération paysanne tiendra son congrès annuel mercredi 13 et jeudi 14 avril à Lille. Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, a annoncé sa venue pour jeudi.
A cette occasion , Philippe Collin, le porte-parole du syndicat, souhaite rappeler au ministre que la situation actuelle des agriculteurs, particulièrement celle des éleveurs, est « inextricable et risque de devenir catastrophique » une fois que les contrats proposés dans les filières du lait, d'une part, et des fruits et légumes, d'autre part, auront été mis en place.
Ces contrats « ne sont pas mauvais en soi, mais ils ne vont pas régler le problème », estime Philippe Collin.
Selon le porte-parole du syndicat, le ministre aurait dû permettre aux agriculteurs de faire des propositions « réfléchies » et « collectives ». Prenant l'exemple du secteur laitier, dont la mise en place des contrats est bien avancée, il a regretté qu'a contrario, les laiteries aient « imposé leur façon de voir » ces contrats.
Pour le porte-parole de la Confédération paysanne, il faut « amender » ces contrats afin « d'offrir des garanties (de revenus, NDLR) pour les producteurs ».
Sur le sujet de la Pac et de sa réforme pour l'après-2013, la Confédération paysanne souhaite que les paysans occupent de nouveau une place « au centre » des discussions à venir au niveau européen. Pour Philippe Collin, la Pac de 2014 doit pouvoir mettre fin à la « compétition des agricultures entre elles » et marquer une « rupture » avec les politiques agricoles européennes précédentes.
« Il faut cesser de donner des aides en fonction des moyens de production uniquement, mais en fonction du nombre d'actifs agricoles », rappellera le responsable syndical, à Bruno Le Maire.
A propos du G20 agricole qui doit se tenir à Paris à la fin de juin, sous présidence française, Philippe Collin s'interroge « sur sa volonté de rompre » de Nicolas Sarkozy avec l'orientation libérale de l'UE à l'international.
« C'est la seule question qu'il faut se poser sur le G20 », a-t-il martelé.
« L'agriculture du Brésil n'a jamais rien eu à voir avec celle de l'UE d'un point de vue structurel », a-t-il relevé, réagissant aux récentes déclarations du ministre de l'Agriculture. Bruno Le Maire a indiqué que ce géant agricole du Sud serait un des « partenaires les plus engagés » au côté de la France pour lutter contre la volatilité des prix et la spéculation.
Lors de son congrès, la Confédération paysanne va également présenter le rapport d'orientation que la nouvelle équipe tentera de promouvoir dans les deux années à venir. En dix propositions, il soutiendra deux piliers chers au syndicat : le maintien des actifs agricoles et l'installation des postulants au métier d'agriculteur.
DEMANDER A CEUX QUI DONNENT
mercredi 13 avril 2011 - 09h08
LA RENTABILITE AGRICOLE DOIT SE RAISONNER PAR DES PRIX ET NON PAR DES AIDES... CETTE SUBVENTIONNITE PERMANENTE DOIT S ESTOMPER AU FUR ET A MESURE DES PRIX ELEVES...LA PROXIMITE DE LA REFORME DE LA PAC VOIT A NOUVEAU TOUTES UNE SERIE DE MENDIANTS (les OP) QUI RECLAMENT ON NE SAIT QUEL DU ??? IL FAUT UN REFERENDUM DE L ENSEMBLE DE LA NATION SUR LA PAC... ON DEMANDE L AVIS A TOUS CEUX QUI RECOIVENT ET JAMAIS A CEUX QUI DONNENT... LA SPOLIATION FISCALE EST DE MISE DANS CE PAYS... ALORS NON SEULEMENT ON PAYE LES PRODUITS MAIS ON VA NOUS VOLER DES AIDES POUR CEUX QUI PRODUISENT LES PRODUITS ??? LA POLITIQUE DES COMBINES ET DES CAVERNES D ALIBABA..