L'excédent du commerce extérieur des produits agricoles augmente de 13 millions d'euros pour atteindre 204 millions en février, sous l'effet d'une hausse des exportations légèrement supérieure à celle des importations, indique une note des Douanes.
Ce sont essentiellement les ventes de céréales qui permettent cette augmentation des exportations, notamment du blé vers le Maghreb, le Bengladesh, la Thaïlande ou encore le Yémen.
Les produits laitiers secs ont le meilleur développement à l'exportation
En cette période de fin des quotas, les Douanes font également un zoom sur les produits laitiers, dont l'excédent structurel est passé de 2,1 milliards d'euros en 2003 à 3,5 milliards en 2014. Cette hausse est due au développement des exportations de produits secs, type poudre de lait qui ont doublé en dix ans et représentent aujourd'hui un quart des exportations françaises de produits laitiers. Ces produits bénéficient des marchés en développement, et notamment l'Asie, que leur longue conservation leur permet d'atteindre plus facilement.
Une production sur place plutôt que l'exportation pour les produits périssables
Les fromages, qui représentent plus de la moitié des exportations de produits laitiers français, et les produits de grande consommations restent plus centrés sur le marché européen et voient leurs ventes se stabliliser à l'internationnal sur les dix dernières années. Pour ce type de produits périssables, les multinationales françaises que sont Lactalis, Danone, Sodiaal, Bel et Bongrain semblent privilégier l'implantation d'outils de production dans les pays hors Union européenne plutôt que l'exportation.
Si, dans l'ensemble, les exportations françaises de produits laitiers ont augmenté de 5 % par an en moyenne sur les dix dernières années, elles ne suivent pas l'évolution du marché mondial qui a, lui, augmenté de 10 % annuellement de 2003 à 2014, faisant ainsi passer la France de la deuxième à la quatrième place mondiale des pays exportateurs dans ce domaine.