L'excédent des échanges agroalimentaires redresse la barre en octobre et s'affiche en hausse de 63 millions d'euros comparé à l'an dernier, à 1,259 milliard d'euros, mettant fin à des mois de baisses successives, indique une note de conjoncture du ministère de l'Agriculture publiée le vendredi 12 décembre 2014.
A l'exception du mois de juillet, le commerce extérieur en produits agricoles et agroalimentaires n'a cessé sur l'année d'encaisser des baisses par rapport à 2013, liées en partie au repli des cours des céréales et à l'embargo russe sur les produits agroalimentaires occidentaux.
7,7 milliards d'euros d'excédent depuis le début de l'année
Sur les dix premiers mois de 2014, l'excédent agricole atteint 7,7 milliards d'euros, en baisse de 1,8 milliard : en produits agricoles bruts, il a perdu 1,3 milliard et en produits transformés 487 millions.
Avec les pays tiers (hors Union européenne), l'excédent augmente sur octobre de 35 millions d'euros par rapport à octobre 2013 avec une hausse des exportations de 48 millions à 2,002 milliards.
Celles des céréales croissent de 49 millions d'euros comparé à l'an dernier grâce aux quantités importantes vendues de blé tendre (Egypte et Maroc) et de blé dur (vers l'Algérie), compensant la chute des cours.
Les ventes de vins sont également en hausse de 12 millions, principalement vers le Japon et les Etats-Unis.
Des ventes en hausse vers l'Egypte et les Etats-Unis
Les ventes françaises sont globalement en hausse vers l'Egypte (+48 millions) et les Etats-Unis (+36 millions) mais en baisse vers l'Arabie Saoudite et la Russie (-32 millions) du fait de l'embargo.
Avec l'UE, l'excédent est en hausse de 28 millions par rapport à octobre 2013. Les exportations sont en baisse de 63 millions (3,54 milliards) mais les importations ont baissé plus fortement encore (-91 millions).
Sur les produits transformés, l'excédent atteint 927 millions d'euros pour le mois d'octobre 2014, en hausse de 51 millions en glissement annuel. Les exportations baissent de 29 millions, notamment en sucre (l'effet de la baisse des prix) et en viandes porcines privées de débouchés russes (-21 millions).