« Nous refusons de servir d'alibi », annonçait dans un communiqué la Confédération paysanne à la veille de sa rencontre, le 3 décembre 2014, avec le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, Matthias Fekl, pour échanger sur l'opacité des négociations du traité transatlantique (Tafta).
Le syndicat agricole est clair sur sa position : « Revendiquer l'abandon pur et simple des négociations. » Il ajoute que le manque de transparence n'est qu'un « symptôme » et « ne doit pas occulter l'essentiel ».
Dans un document « Stop aux accords de libre-échange », joint au communiqué, la Confédération paysanne revient sur « la destruction de l'emploi salarié et paysan », « la remise en cause de l'accès à la souveraineté alimentaire » ou encore « les normes au service des multinationales » qui seraient la conséquence de la signature des différents traités commerciaux que prépare actuellement l'Europe.