L'excédent commercial agricole français a progressé en juillet pour le cinquième mois consécutif, grâce aux exportations en dehors de l'Union européenne, rapporte le ministère de l'Agriculture dans un bulletin statistique Agreste publié lundi 21 septembre.
L'excédent des échanges agroalimentaires français a atteint 894 millions d'euros (M€) en juillet, en progression de 63 M€, soit une hausse de 7,5 % par rapport à juillet 2014, selon Agreste. L'excédent reculait régulièrement depuis deux ans. En janvier, il avait ainsi dégringolé de près de 30 % avant de se stabiliser en février.
La hausse sur un an est principalement due aux exportations vers les pays hors de l'Union européenne, pour lesquels l'excédent augmente de 43 % à 205 M€.
Blé, orge, vins et alcools progressent
« Les exportations de vins et d'alcools s'accroissent respectivement de 57 et 19 M€, grâce, notamment, aux ventes à destination des Etats-Unis et de la Chine », explique Agreste.
Pour le blé tendre et l'orge, les exportations sont en hausse de 49 et 53 M€ par rapport à juillet 2014, « grâce à la poursuite des ventes de blé tendre à l'Algérie et aux livraisons d'orge records vers la Chine ».
En revanche, le solde du commerce agricole régresse de près de 40 % en direction de l'Union européenne.
Les exportations baissent de 66 M€ pour les produits transformés (-3 %), et de 27 M€ pour les produits bruts (-3 %). Cette baisse touche principalement les produits laitiers, le blé tendre, le champagne et les viandes.
Excédent agricole en hausse.
mardi 22 septembre 2015 - 10h50
Cela fait plaisir de voir que nos exportation vont bien. Souhaitons simplement que cela dure, mais espérons que cela ne soit pas uniquement la conséquence du prix bas payé aux producteurs. Il serait judicieux de connaitre le prix de ces denrées livrées à ces pays importateurs. Nous comprendrions enfin qui profite réellement de notre travail et qui finance quoi. Cela expliquerait mieux le pourquoi de la politique agricole européenne à bas prix. Je pense que nous devons nourrir des pays pour pas cher, en échange nous les exploitons pratiquement " gratuitement"