Avec une température moyenne mensuelle mesurée à 21°C, le mois d'août est supérieur de 0,4°C à la normale saisonnière, relate le ministère de l'Agriculture dans une note parue mardi 6 septembre 2011.
Les fortes chaleurs relevées sur l'ensemble du pays du 20 au 23 août expliquent en partie cette moyenne élevée. Le Sud-Ouest a approché des records de température proches de 40°C. Le Nord et l'Ouest, moins impactées par ce pic de chaleur, sont restées dans la norme saisonnière, voire un peu en dessous pour l'Ouest.
Après un mois de juillet déjà pluvieux, le niveau des précipitations d'août est resté globalement supérieur d'environ 30 % à la norme. Il est toutefois très contrasté d'une région à l'autre.
Le Sud-Est et la Corse se situent très en deçà des normales saisonnières alors que les autres régions sont largement excédentaires, plus particulièrement le Nord et l'Ouest. Ainsi, depuis les quarante dernières années, le mois d'août 2011 a été le mois le plus sec en Corse et le plus arrosé en Haute-Normandie.
Les précipitations cumulées depuis le 1er mars 2011 restent inférieures aux normales de saison sur toute la métropole, excepté sur la côte méditerranéenne, la Corse-du-Sud et une grande partie des Alpes. Toutefois, l'écart à la moyenne s'est globalement bien réduit pour toutes les régions. Il s'établit à -14 % en août pour l'ensemble du pays (-21 % en juillet).
Avec l'arrivée de la pluie depuis juillet, le niveau des réserves utiles des sols en eau s'est amélioré dans toute la France métropolitaine, même s'il reste encore déficitaire sur une grande partie du territoire. Les zones les plus déficitaires se concentrent dans la moitié nord du pays, ainsi que dans un couloir allant de la Gironde au Rhône.
La Bretagne a retrouvé un état de réserves au 20 août excédentaire par rapport à la normale.
La moyenne, une notion purement statistique
mardi 06 septembre 2011 - 22h49
cette moyenne qui résulte toujours d'un calcul et que l'on ne rencontre jamais ou rarement dans la nature...Elle ne veut d'autant plus "rien dire" que les éléments analysés sont dispersés...elle apporte peu d'autant que ces observations viennent à postériori et ne change "rien" en terme climatique...Tant mieux pour ceux qui ont eu la chance de voir tomber la pluie quand il la fallait et tant pis pour ceux qui l'ont attendue dans l'inquiétude et les angoisses de voir toutes les dépenses s'évanouir.... Les avances aux cultures printaniéres de plus en plus couteuses font trés mal au moral et au porte feuille quant la pluie du ciel ne vient pas les valoriser... Il est dur ce métier de paysan et si souvent incompris.