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Changement climatique

L'OIE va étudier l'impact de l'élevage

Publié le jeudi 07 janvier 2010 - 18h43

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L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) va réunir des experts pour étudier les impacts de l'élevage sur les écosystèmes et les changements climatiques, a annoncé, jeudi, à Paris, son directeur général, Bernard Vallat.

Avec l'augmentation de la consommation de viande, de lait et d'œufs dans les pays émergents, la demande mondiale en protéines va croître de 50% d'ici à 2020.

«On va devoir produire plus d'animaux pour nourrir la planète quoi qu'il arrive», a déclaré Bernard Vallat, au cours d'une conférence de presse au siège de l'organisation.

Tandis que l'élevage est souvent montré du doigt comme responsable de la destruction des puits de carbone par le biais de la déforestation, le directeur général a relevé que «l'herbe aussi est un puits de carbone» et que les impacts de l'élevage sur les écosystèmes étaient complexes.

Selon lui, des solutions ont été trouvées en laboratoire pour réduire de moitié les émissions de méthane des ruminants. Ces procédés attendent désormais d'être mis en œuvre à l'échelle industrielle. Le méthane est un gaz qui réchauffe l'atmosphère bien plus que le CO2, même s'il s'y maintient moins longtemps.

Bernard Vallat a souligné que son organisation était soumise à «une forte demande des Etats membres» pour étudier l'impact des animaux sur le réchauffement mais qu'il n'entendait en aucun cas se substituer au Giec (Groupe international d'experts sur le climat de l'ONU).

Chargée de la santé animale, l'OIE étudie en revanche depuis déjà longtemps l'impact du réchauffement sur la progression de certaines épidémies animales.

«Si on avait dit il y a dix ans aux épidémiologistes que la fièvre catarrhale allait coloniser l'Europe, ils nous auraient dit que c'était impossible», a déclaré le directeur de l'OIE. Cette maladie venue d'Afrique est aujourd'hui présente jusqu'en Norvège.

Bernard Vallat a encore souligné les enjeux sociaux liés à l'élevage dans les pays du Sud, où vivent «un milliard d'éleveurs pauvres dont l'animal est le seul bien».

Les experts chargés d'étudier l'impact de l'élevage sur le climat se réuniront une première fois en mars 2010 et leurs travaux seront publiés au plus tôt cet été.


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