Le Comité national de gestion des risques en agriculture (CNGRA) du 9 février 2012 a été essentiellement consacré au traitement des conséquences des inondations de novembre 2011 dans le sud de la France.
Celles-ci ont causé des pertes de récoltes, notamment sur les cultures maraîchères et horticoles, ainsi que des pertes de fonds avec des dommages aux sols et des ceps de vignes emportés.
Dans un communiqué du 9 févier 2012, le ministère de l'Agriculture indique que le CNGRA a donné un avis favorable aux demandes d'indemnisation présentées par six départements : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Var.
Pour prendre en compte la situation particulière du Var, qui a connu deux grandes inondations en juin 2010 et novembre 2011 risquant de compromettre la pérennité de l'activité agricole, le comité a proposé à titre exceptionnel de majorer de 25 % les taux d'indemnisation des exploitations doublement sinistrées.
Le montant total des indemnisations pour les six départements s'élève à 4,9 millions d'euros. « Une première enveloppe de 1,5 million d'euros va être déléguée aux départements pour payer un acompte de 30 % aux agriculteurs sinistrés, annonce le ministère.
Le CNGRA a également donné un avis favorable aux demandes présentées par :
- 5 départements (Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, Gers, Dordogne et Gironde) pour des pertes sur prunes d'ente et prunes de table, à la suite d'une succession d'aléas climatiques au cours du printemps et de l'été de 2011. Le montant des indemnisations s'élève à 3,4 millions d'euros. Un acompte de 1 million d'euros va être délégué.
- 3 départements (Ardèche, Lozère et Gard) pour des pertes sur les châtaignes dues à la sécheresse de 2011. Le montant des indemnisations s'élève à 714.000 euros. Un acompte de 200.000 euros va être délégué.
Par ailleurs, le ministère annonce que « les agriculteurs touchés par la sécheresse de 2011 ont reçu le solde de leurs indemnisations, après le paiement d'un premier acompte au mois de septembre ». Au 9 février, près de 220 millions d'euros ont ainsi été payés.