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Inondations/Var

La FNSEA réclame des solutions exceptionnelles

Publié le mardi 22 novembre 2011 - 17h02

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Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, en déplacement lundi dans le Var, a réclamé des « solutions exceptionnelles » pour venir en aide aux agriculteurs sinistrés par les récentes inondations.


« A phénomènes climatiques exceptionnels, il faut trouver des solutions exceptionnelles car le fonds d'indemnisation des calamités agricoles n'apporte qu'un bout de solution », a déclaré Xavier Beulin à Roquebrune-sur-Argens. Selon lui, « les agriculteurs sont fatigués, abattus, et, si l'on ne fait rien, certains n'auront pas d'autre choix que d'arrêter leurs activités ».


Au cours d'une intervention devant des élus de la plaine de l'Argens, où plus de 300 entreprises agricoles ont été frappées par les inondations du début du mois, il a annoncé qu'il allait se tourner vers les services du Premier ministre pour qu'« une mission inter-ministérielle se saisisse du dossier et coordonne les actions de l'Etat, car il y a trop de lenteur ». « Les ministères de l'Agriculture, de l'Ecologie et du développement durable, de l'Aménagement du territoire et même de l'Intérieur doivent travailler ensemble sur cette question des inondations », a-t-il déclaré.


Le président de la FNSEA a également déclaré qu'il « faut faire des travaux de curage de la rivière Argens et aménager son estuaire », après la visite de deux entreprises sinistrées à Puget-sur-Argens et à Fréjus. « Revenons au bon sens paysan qui savait qu'un cours d'eau s'entretient et qu'il faut aussi entretenir les ouvrages », a-t-il lancé. Xavier Beulin a également déploré que « l'urbanisation n'ait pas pris en compte les aménagements nécessaires qui permettent l'évacuation des eaux ».


Avant de quitter le Var, il a évoqué le dossier sensible de la ligne à grande vitesse (LGV) Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont les tracés en cours d'étude concernent plus de 1.700 hectares de terres agricoles, parmi lesquelles des vignobles AOC de Bandol. « On a le sentiment qu'une grenouille ou une libellule ont plus d'intérêt que les terres agricoles », a-t-il ironisé.

 

 

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