La Russie pourrait devenir le principal exportateur de blé sur le marché mondial au cours de la prochaine décennie, reléguant les Etats-Unis au second rang. Avec l'Ukraine et le Kazakhstan, les trois pays de l'ex-Union soviétique pourrait exporter environ 50 millions de tonnes d'ici à 2019, selon une étude publiée par le ministère de l'Agriculture américain.
Les trois pays représenteraient alors plus d'un tiers du commerce mondial de blé contre 20 % entre 2001 et 2009.
Les exportations des Etats-Unis passeraient de 27,5 Mt durant la décennie passée, soit 24 % du commerce mondial, à 24,5 Mt en 2019, soit 16 % des échanges mondiaux.
La transition vers l'économie de marché depuis de début des années 1990 a favorisé la restructuration de la production et du commerce des céréales de la Russie, de l'Ukraine et du Kazakhstan, explique l'USDA.
Les rendements des cultures se sont en outre nettement améliorés avec l'arrivée de nouveaux opérateurs, qui sont souvent des entreprises intégrées de la production à la transformation et au négoce.
En outre, les surfaces cultivées dans les trois pays pourraient s'accroître de 20 % en 2019 par rapport à la période 2001-2009, estime l'USDA.
Concernant les Etats-Unis, l'étude explique que les producteurs favorisent les cultures de maïs et de soja, qui leur offrent une meilleure rentabilité que le blé.
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mercredi 26 mai 2010 - 16h16
Désastreux pour l'Europe; ce sont de redoutables concurrents car ils n'ont pas nos charges sociales et fiscales. Et comme d'habitude notre chère Comission de Bruxelles va nous laisser nous faire "bouffer".