Au milieu de la semaine, il restait encore 5 à 15 % de parcelles de blé à moissonner, dans les régions en bordure de la Manche et dans le nord de la France. Il s'agit de zones traditionnellement tardives, et les blés sont seulement à maturité. Les conditions météorologiques de cette fin de semaine devraient permettre de terminer les chantiers.
« Nous n'avons pas d'inquiétudes sur la qualité », estiment les opérateurs dans le Nord, le Pas-de-Calais ou encore en Bretagne. Les poids spécifiques, très élevés au départ, devraient rester dans les normes, ainsi que les temps de chute de Hagberg.
En Haute-Normandie, on est moins serein car les 15 % restant à récolter sont très mûrs et la dégradation de la qualité est un sujet de préoccupation, sans que cela soit pour l'instant « dramatique ».
Dans la Meurthe-et-Moselle, « on ne rentre plus rien de bien », regrette toutefois un organisme stockeur. Les hagbergs ont fortement chuté la semaine dernière et les derniers 5 % de blés iront en alimentation animale.
Selon un bilan réalisé le 9 août par Arvalis et FranceAgriMer, la production française de blé en 2011 serait proche des 33,3 millions de tonnes (Mt) contre 35,6 Mt l'an dernier.
Du côté de la qualité, les teneurs en protéines dépassent généralement les 11 % en moyenne, voire 12 % dans le quart sud-ouest et le centre du territoire. Les PS moyens sont généralement à 78 kg/hl, voire à 80 kg/hl dans certaines régions.