« Nous comprenons très bien que notre réussite dépendra de la préservation des ressources naturelles », a lâché Roger Beachy, scientifique en chef à l'USDA (ministère américain de l'Agriculture), en conférence à Paris, vendredi.
Les objectifs de l'USDA sont d'encourager une agriculture forte entourée d'une industrie solide, et de dynamiser l'espace rural, le tout en préservant l'environnement... Un beau programme, dans lequel l'innovation, et notamment les biotechnologies, entendent avoir la part belle.
« Un rapport sur l'impact des OGM a montré que l'eau était plus propre et les sols plus sains depuis l'adoption de ces nouvelles technologies », a souligné Robert Beachy. Et même s'il y a des effets non souhaités sur les producteurs conventionnels ou bio, il s'agit désormais « d'arriver à faire coopérer les différents segments de marché ».
« Il est de notre responsabilité maintenant d'appliquer ces technologies pour arriver à une agriculture durable. »
Dans les pays en développement, et notamment en Afrique, la sécurité alimentaire pose un problème de plus grande ampleur.
« D'ici à 2050, il faudra augmenter de 70 % la production alimentaire, et cette croissance devra venir à 80 % de l'augmentation des rendements, a rappelé Bernard Bachelier, directeur de la fondation Farm. L'intensification est nécessaire, et elle devra passer par l'innovation. »
Et si l'innovation peut prendre différentes formes, Bernard Bachelier n'imagine pas se passer des OGM pour conjuguer la sécurité alimentaire et la production durable. « Si on veut à la fois se passer de la chimie et des OGM, on en sera réduits à faire du jardinage ! »
et alors???
samedi 25 septembre 2010 - 20h20
Je suis surpris par les propos de Mr Bachelier, "réduits a faire du jardinage", n'y a t il pas assez de paysans sur la terre? ...