Un rapport présenté lundi par le commissaire européen à la Santé, John Dalli, au Conseil des ministres de l'Agriculture conclut que des mesures spécifiques de stockage et l'application de distances d'isolement peuvent contribuer à limiter ou éviter la dissémination du maïs OGM dans les maïs conventionnels et biologiques.
En particulier, un « document des bonnes pratiques » préparé par le Bureau européen de la coexistence (ECoB) et publié par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, note que le stockage des semences de manière adéquate et l'isolement du territoire sont les meilleurs moyens de limiter ou d'éviter la dissémination.
Par exemple, parmi d'autres pratiques, le ECoB propose des distances d'isolement de 15-50 mètres pour réduire la pollinisation croisée entre le maïs OGM et non OGM et à limiter la teneur en OGM dans les denrées alimentaires et aliments pour animaux à des niveaux inférieurs à 0,9 % (seuil légal).
Des pratiques fondées sur le décalage des périodes de floraison des cultures OGM et non OGM sont aussi possibles dans plusieurs pays européens.
« Ce document détaille un ensemble de pratiques non contraignant, qui visent à aider les États membres à développer et affiner leurs approches nationales ou régionales sur la coexistence » estime John Dalli.