La plate-forme HélioBioTec a été inaugurée le 25 octobre 2011 sur le centre CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives) de Cadarache (Bouches-du-Rhône).
« Cette plate-forme a pour but d'étudier et d'optimiser les mécanismes biologiques de certains microorganismes qui ont la capacité de produire naturellement des molécules à forte teneur énergétique. Cultivés en masse, ces organismes pourraient à l'avenir produire des biocarburants dits de troisième génération », explique le CEA dans un communiqué.
« Grâce à la photosynthèse, certaines microalgues et cyanobactéries (capable de transformer l'énergie lumineuse en énergie chimique, comme les plantes) peuvent dans des conditions spécifiques produire de l'hydrogène, des hydrocarbures ou des lipides. Les algues peuvent ainsi accumuler jusqu'à 50 % de leur poids sec en lipides de réserve », poursuit le CEA.
Du fait de leur croissance rapide et de rendements surfaciques très élevés, ces organismes présentent un enjeu important en matière énergétique : à surface égale, certaines espèces pourraient produire de dix à vingt fois plus de biodiesel que des cultures terrestres comme le colza ou le tournesol, selon le CEA.
La plate-forme HélioBiotec a bénéficié de « financements importants du contrat de projet Etat-Région et du Fonds européen de développement régional ».