Le Premier ministre, Manuel Valls, a expliqué mardi que le projet d'édification du barrage de Sivens dans le Tarn avait « respecté les procédures » et qu'il « appartenait » au conseil général du Tarn de décider d'une éventuelle évolution de ce projet contesté vivement depuis un an.
Le projet « est conduit depuis le début dans le respect des procédures prévues par le code de l'environnement », a déclaré M. Valls à l'Assemblée, en réponse à une question du coprésident des députés EELV, François de Rugy, sur la mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation il y a deux jours.
« C'est à la demande de l'Etat qu'un rapport d'expertises a été fait », a-t-il ajouté. « Ses conclusions visent à renforcer le volet environnemental, ne demande pas l'arrêt du projet, ne demande pas non plus le statu quo », a-t-il dit.
Dans leur rapport publié lundi, les experts jugent le projet surdimensionné et regrettent que le choix d'un barrage en travers de la vallée ait été privilégié « sans réelle analyse des solutions alternatives possibles ». Evoquant un « coût d'investissement élevé », ils évoquent aussi « un risque financier important » si le dossier est maintenu en l'état.
« Il appartient maintenant au conseil général du Tarn, à son président, qui est le maître d'ouvrage de se prononcer sur le sujet », a dit M. Valls.
Le chef de file du Front de gauche à l'Assemblée, André Chassaigne, a demandé mardi la suspension des travaux du barrage, « non seulement parce qu'il y a eu un drame mais aussi parce que c'est un projet disproportionné ».
« Il faut que le chantier s'arrête (...) Aux acteurs locaux ensuite de dialoguer et de discuter de la suite », a-t-il dit lors d'un point presse.
Depuis septembre, les députés européens José Bové (Europe Ecologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et une cinquantaine d'élus locaux ou régionaux demandent « l'arrêt immédiat » du chantier.
Et après...
mardi 28 octobre 2014 - 20h20
toujours les mêmes pour demander l'abandon du projet, tous le prétextes sont bons pour une lutte idéologique anti agricole. Le projet à été développer et accepter en respectant toutes les réglementations, ce drame n'aurait pas eu lieu si les décisions de droit avaient été respecté, et ceux qui au nom de l'idéologie prennent des risques, ou poussent à prendre des risques doivent assumer. Idem pour la ferme des mille vaches, qui en fait n'est qu'une réunion de 6 ou 7 fermes pour faire face à des contraintes sans cesse croissante...certains devraient évoluer, ou tu moins ne pas empêcher les autres de le faire. Et quand je pense aux nombreux lacs de champagne Ardennes créer pour empêcher les parisiens d'avoir les pieds dans l'eau....Peut être que ces écolos bobos parlementaires préfèreraient avoir les pieds dans l'eau...pourquoi profitent-ils de ce qui est utiles pour les parisiens et que la même chose à des fins agricoles devrait être interdit?