Les producteurs de l'association « Pommes du Limousin » se montrent solidaires de l'agriculteur victime du saccage de son verger de 1.700 arbres. L'association précise mercredi dans un communiqué que les pommiers ont été sauvagement sectionnés sur plus d'un demi-hectare.
« Les auteurs de ce saccage ont agi de nuit avec du matériel de jardinage et ont laissé dans le verger des panneaux aux revendications anti-pesticides. » Cet acte reste incompréhensible : l'arboriculteur est signataire de la charte des vergers écoresponsables et engagé dans les démarches de qualité de la filière. Il avait en effet fait le choix de deux variétés Evelina et Opal, « afin de poursuivre son effort vers des pratiques arboricoles permettant une meilleure protection de l'environnement et de la santé », précise le communiqué. « Les arbres n'avaient encore jamais été traités depuis leur plantation, il avait même implanté des rangs de pommes de terre au milieu du verger pour sa consommation personnelle. »
L'arboriculteur se dit totalement abattu par cette destruction qui s'apparente à un « acte de terrorisme écologiste ».
D'après le communiqué de l'association, le préjudice financier de cette destruction s'élève à plusieurs dizaines de milliers d'euros pour l'agriculteur, d'après les premières estimations. « Le préjudice moral est lui inestimable. Voir son verger ravagé et son travail réduit à néant est un vrai traumatisme. D'autant plus que pour ce producteur âgé de 55 ans, la plantation de jeunes arbres correspondait à la volonté de transmettre son verger à son fils ».
L'agriculteur ainsi que l'association « Pommes du Limousin » a porté plainte « pour que toute la lumière soit faite sur cet acte de délinquance ignoble et inacceptable ». L'APL se tourne vers les services de gendarmerie et de la préfecture pour que l'enquête aboutisse rapidement : « Les auteurs de ce vandalisme doivent être retrouvés. Nous attendons que les autorités condamnent cette destruction de l'outil de travail avec la plus grande fermeté. »
@maxens1
vendredi 30 mai 2014 - 12h21
Si les pouvoirs publics ne remplissent pas leur mission, essentielle, de défendre les biens privés, des groupes, appelés parfois milices, se formeront pour se défendre seuls. Et là , ça peut très mal tourner. Je ne le souhaite pas, mais devant la lâcheté récurrente de nos politiques, quelles sont les solutions?