Les autocontrôles réalisés en usine permettent de garantir la sécurité sanitaire des aliments composés fabriqués en France, ont assuré, le mercredi 17 avril 2013 à Paris, les professionnels réunis dans l'association Oqualim.
En 2012, les fabricants d'aliments composés adhérents d'Oqualim ont réalisé 3.219 recherches de contaminants, chimiques ou biologiques, sur leurs produits finis. Le taux de non-conformités s'est établi à 0,5 %. Les produits en cause n'étant pas commercialisés, ces contaminations fortuites n'ont eu « aucun impact » sur la qualité des aliments livrés aux éleveurs, assure Oqualim.
Ces autocontrôles – dont les résultats sont partagés entre les adhérents d'Oqualim – permettent de repérer les matières premières à risque, qui font elles-mêmes l'objet de nombreux autocontrôles (4.443 analyses en 2013). Ont ainsi pu être observés quelques cas de résidus excessifs de pesticides dans des tourteaux oléagineux et des issues de céréales, ou la présence de cadmium dans des tourteaux de tournesol, tous produits tendant à concentrer les contaminants.
L'association Oqualim, mise en place par les syndicats de l'industrie de l'alimentation animale (Snia, Coop de France, Afca-Cial) en 2009, mutualise les autocontrôles sanitaires réalisés par les fabricants d'aliments. Les entreprises adhérentes pèsent 70 % des tonnages produits en France. Oqualim supervise par ailleurs la certification des usines d'aliments au regard des guides de bonnes pratiques professionnelles. Quelque 171 sites de production, représentant 80 % du tonnage national d'aliments, sont certifiés.